1.-
Die Zauber Flöte
Bel opéra si féerique, magique, même idyllique
offert par ton génie, à nous grands et petits,
esprit pétri de l’art, unique Mozart.
Prince Tamino riche et très beau,
cherchant l’âme sœur, de tout son coeur.
Papageno le guignolo
oiseleur rieur parfois menteur.
Reine de la nuit, pleure sa fille
belle Pamina qui n’est plus là.,
C’est Sarastro le magicien,
qui l’a enlevée pour l’éduquer.
Et à présent c’est le moment
de vous raconter l’épopée
de ce jeune prince parti
chasser dans la forêt le gros gibier.
Mais la nuit a surgi
ombres croissantes,
pauvre prince est alors égaré.
Soudain un craquement,
un monstre sifflant se tient là tout près,
prêt à l’avaler en une seule bouchée.
Le prince effrayé s’enfuit
en criant: “sauvez ma vie!”
Quelle course folle
de rocher en rocher
tentant de s’échapper.
Le prince effrayé s’enfuit
en criant: “sauvez ma vie!”
Dans sa course folle
de rocher en rocher
il chute inanimé.
Trois jolies fées armées d’épées
vont le sauver, puis avertir
Reine de la Nuit de l’intrusion
d’un fort beau garçon
(Narrateur): Où suis-je? le monstre est mort!
mais qui l’a tué? quelle est cette musique,
et toi?, qui es-tu?
2.-
C’est moi, l’oiseleur qui capture des oiseaux
et pour tous, je suis Papageno.
Au service de la Reine, je dois lui porter
tous ceux que j’ai pu attraper.
En échange elle me donne à boire, à manger.
Voilà pourquoi je vis dans la forêt.
Mais voyant le monstre prêt à t’agresser,
j’ai couru vers lui et je t’ai libéré.
3.-(4)
(Narrateur: 3 fées): Menteur, Papageno
puisque c’est ainsi, tu ne diras plus mot.
Quelle aventure mon pauvre ami,
ton imposture t’a bien puni.
Si je ne peux te délivrer,
permets moi de te réconforter.
Tu reste muet, la langue scellée?
la bouche cad’nassée par les fées.
Mais crois-moi tout va s’arranger,
tout va sans doute s’arranger!!.
4.-(5)
(Narrateur: 3 fées): Pour toi, prince Tamino,
de la part de la Reine
voici en cadeau
le portrait de sa fille Pamina,
(Tamino):
Comme elle est belle!
(Reine de la nuit):
Tu pourras l’épouser
si tu la délivres du magicien Sarastro.
( 3 fées à Papageno):
La Reine te fait grâce
elle a levé la punition,
tu dois conduire Tamino
jusqu’au près de Pamina,
pour t’aider voici ces grelots magiques,
pour toi Tamino cette flûte enchantée.
(Tamino et Papageno ensemble):
Partons chacun de notre côté en cas de problème n’oublions pas grelots
et flûte enchantée.
(Papageno) voici le palais de Sarastro,
vite je délivre Pamina.
(Pamina): grand merci d’être ici,
pour m’ avoir secouru, tu pris là tant de risques,
dis-moi, qui es-tu?
(Papageno): C’est ta mère qui m’envoie
pour guider Tamino, épris de toi
dès qu’il vit ton minois.
Quel bonheur d’aimer
de (tout, ou, ou,) tout partager.
L’amour si beau
c’est comme un cadeau.
L’amour si merveilleux
quand on le vit à deux.
Quel est donc ce galant
se faisant si pressant
qui pourtant ne vint pas lui-même
me prouver
combien il m’aime.
Le prince m’a supplié de le devancer
pour annoncer sa prochaine arrivée.
Amour radieux,
amour précieux,
homme et femme ou )
femme et homme seront unis pour la vie ) bis
oui, unis par la vie,
unis pour la vie.
5.- (7)
Course rapide, coeur vaillant,
protégeant de la colère menaçante
puissions nous retrouver le prince
avant que l’on soit enserrés dans leurs pinces.
Hâtons nous, échappons au terrible ennemi
avant qu’il n’ait gagné sur nous son défi.
Merci pour tout ce que tu fais!
Attends, attends, attends, je peux encore mieux t’aider. (flûte)
Quelle joie le son de cette flûte,
nous ne sommes plus perdus, Tamino nous a entendus.
Hâtons nous pour échapper à Monostatos (ter).
Fuyons, vite (4-4-5 fois).
Je vous ai rattrapés
je vais vous apprendre à vivre
bien du temps s’écoulera avant qu’on ne vous délivre.
Apportez de suite les fers
pour attacher les deux compères
qu’ils ne puissent plus s’en défaire.
(Papageno) Il faut oser pour gagner,
clochettes sonnent, sonnent, sonnent.
Et voilà l’harmonie qui adoucit l’ennemi,
la rancoeur est oubliée,
ils se mettent à danser, à chanter sans s’arrêter.
Cela sonne si joyeux, cela sonne si gai,
la la la la
Vivons la joie, l’amitié, la liberté. (bis)
6.- (8)
(Narrateur): Alors que les esclaves dansent
Papageno et Tamino se retrouvent chez Sarastro.
“Le père de Pamina avant sa mort m’a confié son éducation, je veux être sûr par des épreuves
que Tamino est digne d’elle”.
Pour gagner les cœurs qui vous sont destinés,
il vous faut accepter avec sagesse l’épreuve imposée.
Demeurer vertueux, généreux, silencieux,
le silence offre à l’homme la joie d’accueillir et
d’écouter le coeur de l’autre.
Pour aimer les femmes qui vous sont destinées,
ne plus parler il vous est donc demandé.
De patience munissez vous, la persévérance trouve récompense.
Pour gagner les cœurs qui vous sont destinés,
il vous faut accepter avec sagesse l’épreuve imposée.
Demeurer vertueux, généreux, silencieux,
le silence offre à l’homme la joie d’accueillir et
d’écouter le coeur de l’autre.
Pour aimer les femmes qui vous sont destinées,
ne plus parler il vous est donc demandé.
De patience munissez vous, la persévérance trouve récompense.
7.- (11)
(Narrateur) Pamina ne comprend pas pourquoi
Tamino n’a rien à lui dire et semble ne plus l’aimer. Elle en est triste.
Ô Tamino, pourquoi ne dis-tu mot,
j’ai tant d’amour pour toi.
En as-tu pour moi?
Je t’en prie est-ce vraiment fini?
Dans mon coeur a germé le bonheur,
ta présence m’apportait une douce assurance,
comment imaginer que tu puisses me laisser
sur le bord du chemin, seule...............
toute seule, abandonnée.
Vois, Tamino, ces lourds sanglots
de douleur, de crainte et de peur.
Ne reviendras-tu jamais,
tout espoir est-il donc envolé?
J’ai le coeur déchiré par ton pesant silence
demeurant inexpliqué à mon sens.
J’ai si mal, ça devient infernal
Ô je t’en prie, reviens, mon ami.
comment imaginer que tu puisses me laisser
sans pitié sur le chemin, seule, abandonnée,
toute seule, perdue, délaissée, et ab-an-an-andonnée.
8.- (20)
(Narrateur) Papageno le beau parleur cherche l’âme sœur.
Une petite femme ferait le grand bonheur
de Papageno l’oiseleur,
une douce tourterelle pourrait m’apporter
un joli petit coin de ciel. (ter)
Le boire et le manger me plairaient
je profiterais de mes années
ce serait la vie de château
comme un prince Papageno.
de château, de château, de château,
je vivrais comme à l’Élysée
et je connaîtrais la félicité, et la félicité, et la félicité.
Une petite femme ferait le grand bonheur
de Papageno l’oiseleur,
une douce tourterelle pourrait m’apporter
un joli petit coin de ciel. (ter)
Un baiser me comblerait de joie,
mon être en chavirerait d’émoi,
ce serait peut être l’amour
un amour naissant pour toujours;
un amour, un amour, un amour.
qui illuminerait mon coeur,
m’apporterait un grand bonheur,
un très grand bonheur, un très grand bonheur, un très grand bonheur.
Une petite femme ferait le grand bonheur
de Papageno l’oiseleur,
une douce tourterelle pourrait m’apporter
un joli petit coin de ciel. (ter)
Ah, pourquoi ne puis-je donc plaire
pour m’éviter toute misère.
À une ravissante jeune fille
égaierait sans fin ma vie,
jolie fille, jolie fille, jolie fille,
il;te suffirait d’être ici,
de savoir tendrement me dire “oui”,
juste un simple “oui”, juste un simple “oui”.
9.- (21-9 à partir de Papagena)
(Narrateur): Papageno est désespéré, mais soudain il est stupéfait;
Papagena est là devant lui!
Po- Pa-pa-pa........gena!
Pa- Pa-pa-pa.......geno!
Po- Es-tu à présent bien à moi?
Pa- Je suis à présent bien à toi!
Po- Alors tu seras ma petite femme!
Pa- Alors tu seras mon petit coeur!
Ens- Quel grand bonheur! quel grand bonheur!
Po- Vivre la joie de l’unité,
Pa- Vivre la joie de l’unité,
Po- Si le ciel comble nos projets!
Pa- Si le ciel comble nos projets!
Ens- En nous offrant de beaux enfants!
nous offrant de beaux enfants!
que nous aimerons tendrement
tendrement, tendrement.
De bons enfants attendrissants
qui empliront les coeurs de leurs parents.
(Po- D’abord un petit Papageno,
(Pa- et puis une petite Papagena.
(Po- un autre Papageno,
(Pa- une autre Papagena.
10.- (21-11)
(Narrateur): Tamino a aimé Pamina, la fille de la Reine de la Nuit, dès qu’il a vu son portrait.
Pamina a aimé Tamino dès qu’elle a su par Papageno qu’il venait la délivrer.
Sarastro a imposé l’isolement à Pamina et le silence à Tamino pour s’assurer qu’ils étaient dignes l’un de l’autre.
Ensemble ils ont franchi tous les obstacles. Liés par le coeur, libérés de leur silence et de l’isolement, enfin présents l’un à l’autre,
ils laissent éclater le bonheur de leurs retrouvailles.
Les rayons du soleil
ont chassé la nuit.
Que chacun s’émerveille
ils sont réunis.
Gloire au noble Tamino,
gloire à la douce Pamina,
ils ont vaincu la nuit.
Grand, grand, grand merci
Osiris,
grand, grand, grand merci
Isis.
Leur force a triomphé
ils surent résister,
puis l’amour est né pour enfin avancer.
Les coeurs peuvent s’exprimer, (bis)
écouter, échanger,
et partager.
Les fantômes de la lune s’enfuient,
vive la lumière de la vie,
goûtons la joie d’aimer.
Les fantômes de la lune s’enfuient,
vive la lumière de la vie,
quelle joie d’aimer.
la beauté, la sagesse pour l’éternité (bis)
éternité, éternité.
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1.- Adagio (5’56”)
Aube naissante annonçant un nouveau matin,
aube naissante annonçant de nouveaux chemins.
Les ténèbres se dissipent et leur voile se déchire
laissant percer doucement
les premières lueurs du soleil levant.
Rayons timides, sans faire de bruit,
chassant la nuit.
Ô, joyeux matin qui vient.
Le jour s’éveille, et les oiseaux
fredonnent leurs chants de fête,
pour célébrer une aurore prometteuse.
Frémissements,
Gazouillements,
Bourdonnements
La nature reprend vie
petit à petit, brume légère s’efface
laissant ainsi la place à la chaleur bienfaisante.
Des bruits, des rumeurs venus d’ici, d’ailleurs
troublent peu à peu le profond silence.
Le cocorico,
l’aboiement d’un chien,
la voiture du pain,
claquement d’un volet,
pas précipités;
c’est la vie,
c’est la vie,
c’est la vie d’aujourd’hui. (bis depuis « le jour s’éveille »)
Le soleil brille et réchauffe les bêtes engourdies,
qui abandonnent le logis de la nuit.
Pleines de vigueur, elles œuvrent avec ardeur.
Chacune s’affaire foulant la terre, fendant les airs
pour dénicher le repas journalier vital afin de subsister.
Le soleil brille, réjouissant la vie
grand bonheur d’un avenir à découvrir,
d’un temps à vivre.
Le jour s’éclate, le jour s’éclate et les oiseaux
poursuivent leurs chants de fête
accompagnant les activités
d’une matinée enjouée.
S’interpeller,
communiquer
et partager.
Toute brume effacée,
cette nature dorée
livre sa douce présence.
Des voix, des senteurs,
mille et une couleurs
comblant de joie tous les sens.
Un hennissement,
le sifflet du train,
les pleurs d’un gamin,
machines essoufflées,
course échevelée,
tout s’est éveillé,
tout s’est éveillé
tout s’est éveillé dans la paix (bis depuis « le soleil »)
2.- Andante (6’21”).
Bienfait de la lumière,
bienfait de la lumière sur notre terre.
illuminant petits et grands,
réchauffant les coeurs souffrants
La vie reprend comme par enchantement
chacun va retrouver ses activités:
une maman prépare ses enfants
quant au père, il part aux champs.
Faire de son mieux, rester joyeux
faire de son mieux, rester joyeux,
aimer la vie qui nous est confiée
recevoir et savoir se donner,
sans jamais se lasser.
Travailler, chanter, aimer, partager.
La vie reprend comme par enchantement
chacun va retrouver ses activités:
le bon facteur distribue le courrier,
les écoliers filent étudier.
Faire de son mieux, rester joyeux
faire de son mieux, rester joyeux,
aimer la vie qui nous est confiée
recevoir et savoir se donner,
sans jamais se lasser.
Travailler, chanter, aimer, partager.
Les heures s’égrènent,
le temps ainsi nous entraîne.
Et voilà le soleil qui se reflète
Et voilà le soleil qui se reflète
sur les eaux
laissant glisser son éclat dans les ondes
laissant glisser son éclat dans les ondes
apportant sa chaleur bienfaisante, si bienfaisante, réconfortante.
Les heures s’égrènent
chacun poursuit patiemment ses activités
pour toute la matinée,
dans la campagne, les paysans labourent durement.
Faire de son mieux, rester joyeux
faire de son mieux, rester joyeux,
aimer la vie qui nous est confiée
recevoir et savoir se donner,
sans jamais se lasser.
Travailler, chanter, aimer, aimer.
Bienfait de la lumière
apaisant les êtres inquiets sur notre terre.
3.- Minuetto (4’11”).
Tous à présent sont très motivés)
afin que leur travail puisse germer.)
La persévérance et l’endurance,)
avec la patience, la conscience,)
mais aussi souvent le bon sens,)
toutes qualités souhaitables)
parfois même indispensables)
pour que le labeur fructifie) (bis)
Le savoir se transmet par le don des aînés )
pour se perpétuer.)
La jeunesse est prête à s’initier,)
accueillir l’expérience acquise)
dans le passé)
oser sans peur se risquer à proposer ses idées)
à participer, à innover,)
pour que le labeur puisse fructifier) (bis)
L’essentiel construire un bel avenir)
un monde chaleureux)
où vivre heureux ) (bis)
s’accepter, s’épauler, s’intégrer dans la fraternité
s’ouvrir, sourire
L’essentiel construire un bel avenir
dans un monde chaleureux
où vivre heureux.
S’accepter, s’épauler, s’intégrer dans la fraternité
s’ouvrir, sourire.
Tous à présent…
…puisse fructifier
4.- Finale-Allegro (4’44”).
Bientôt midi, l’heure de se reposer)
bientôt midi pour se réconforter.)
Tous ensemble réunis)
pour déguster de bien bons mets,)
spécialités pour les gourmets.)
Apothéose d’une belle matinée.)
Les bavardages vont bon train)
autour des tables on s’amuse bien.)
On rit, on trinque avec ses voisins.)
La récompense du travail)
déjà accompli (bis)
Comme la société nous a liés,
les uns, les autres,
travaillons pour le bien commun.
Voici midi l’heure de se reposer,
il faut songer à décompenser
en dégustant de bien bons mets
spécialités pour les gourmets;
apothéose d’une belle matinée.
En parlant avec ses amis
retrouver toute son énergie
pour aborder cet après-midi,
satisfaction de partager un temps d’amitié (bis depuis « comme la société »)
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